Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d'un paragraphe à plusieurs pages. Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les états d'âme du condamné, ses éclairs de panique et ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C'est là qu'il apprend qu'il vit sa dernière journée. La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses rencontres avec la friauche, l'architecte, le gardien demandeur de numéros de loterie, le prêtre, sa fille. On partage ses souffrances, son angoisse devant la mort, sa repentance, sa rage et son amertume. Une chambre de l'Hôtel de Ville où sont écrits les deux derniers chapitres, un très long relatant sa préparation et le voyage dans Paris jusqu'à la guillotine, l'autre très court concernant les quelques minutes qui lui sont octroyées avant l'exécution.
On remarque aussi plusieurs rétrospectives qui sont souvent des chapitres : Chapitre II : Le procès Chapitre IV et V : le transfert et la vie quotidienne à Bicêtre Chapitre XIII et XIV : le ferrage et le départ des forçats Chapitre XXVIII : le souvenir de la guillotine Chapitre XXXIII : Pepita
Descriptions présentes : celle de Bicêtre au chapitre 4 celle du cachot au chapitre 10 celle de l’Hôtel de Ville au chapitre 37 celle de la place de Grève au chapitre 3
Diverses informations : chapitre 8 : l’homme compte les jours qu’il lui reste à vivre chapitre 9 : l’homme pense à sa famille chapitre 13 :le ferrage des forçats chapitre 16 : chanson d’une jeune fille lorsque l’homme séjourne à l’infirmerie chapitre 22 : transfert du prisonnier à la Conciergerie chapitre 23 : rencontre du successeur au cachot de Bicêtre chapitre 32 : demande du gendarme par rapport aux numéros de la loterie chapitre 42 : rêve avec la vieille dame chapitre 43 : le condamné voit une dernière fois sa petite fille qui ne le reconnaît pas chapitre 48: transfert à l’Hôtel de Ville toilette du condamné on emmène le prisonnier à la guillotine.